La soirée de remerciement aux donateurs du denier a eu lieu le 25 septembre 2025 à la cathédrale.
Vous avez été nombreux a être présents, pour la messe, la présentation et l’apéro à l’évêché !
Pour vous qui n’avez pas pu venir ou qui voulez ré-entendre : trois témoignages ont été présentés lors de la soirée ainsi que les chiffres clés 2024.
Témoignage de Nathalie Rousseau, déléguée diocésaine à la pastorale santé
Soutenir, accompagner, réconforter, bénir, consoler, prier… C’est la mission des aumôniers hospitaliers et des nombreuses équipes de bénévoles visitant à domicile ou en institutions dans notre diocèse. Tous envoyés par l’Église pour rendre présent le Christ auprès des personnes malades, âgées, en situation de handicap, et de leurs proches. Mais aussi auprès des soignants !
Permettez-moi un bref retour en arrière ce soir !
Nous sommes le dimanche 18 mai dernier… Dans cette cathédrale… C’est le millénaire de la crypte. C’est le Jubilé de la santé !
Notre joie est grande d’accueillir en ce lieu béni malades et bien portants, personnes âgées, personnes en situation de handicap… visiteurs, soignants, aidants, avec les associations : Foi et Lumière, Lourdes Cancer Espérance, l’Hospitalité Chartraine Notre-Dame de Lourdes, Voir Ensemble, les équipes de visiteurs (aumôneries hospitalières, Service Évangélique des Malades), les équipes d’accompagnement au deuil, avec les jeunes du MEJ au service, avec l’équipe de la prière des malades et le collectif Écoles de vies.
500 personnes, 180 bénévoles : Tous pèlerins de l’Espérance ! venus près de Notre Dame !
Nous avons mis nos pas, notre cœur, notre voix, notre amour, dans les traces de ce peuple immense, qui vient ici des quatre coins du monde depuis mille ans. Oui ! Nous sommes venus, comme eux, le cœur chargé d’Espérance, d’attente, d’intentions, de mercis pour nous et tant d‘autres…
Alors, Je vous laisse devinez l’importance des préparatifs pour que les plus petits, les plus fragiles puissent approcher notre cathédrale, y être accompagnés autant matériellement que spirituellement ! Ce fut un long et merveilleux travail de collaboration… entre services, associations et mouvements.
Je dirais que préparer ensemble fut l’occasion de tisser des liens, d’en renforcer d’autres, de nous reconnaître tous au service du Seigneur. Quel bonheur d’avoir vécu ce temps fort spirituel tous ensemble, témoins et porteurs audacieux de cette extraordinaire Bonne Nouvelle : Nous sommes aimés et sauvés !
Un GRAND GRAND MERCI à chacun et chacune. GRÂCE à votre générosité tout cela a été possible !
Pèlerins d’un jour, Pèlerins de la Vie, avec Marie, la première en chemin, continuons ensemble notre marche vers le Ciel !
Témoignage de Hervé sur le parcours « École des témoins » paroisse St Yves des Trois Vallées (2024-2025)
Baptisé comment suis-je Prêtre, Prophète et Roi dans la vie de tous les jours ?
N’est-ce pas mon engagement de baptisé ? Ou comment passer : Du Chrétien Passif et Consommateur que je suis à un Chrétien Actif et Témoin que je dois être.
L’école des témoins est un parcours vivant et participatif : c’est un repas partagé en équipe de 6 à 8 personnes, la cène du Christ vécue en équipe !
C’est apprendre à « lire », « relire » « ruminer », et « digérer » les textes de la Bible pour mieux m’en imprégner, mieux les comprendre et finalement me renforcer dans ma foi pour mieux en témoigner.
C’est ce petit témoignage que nous apprenons à faire en équipe par ces exercices de partage !
C’est un enseignement à chaque réunion par des « experts » qui m’apprennent quel est mon rôle de témoin dans la vie de tous les jours.
Ces enseignements me prouvent que le vrai témoin est celui qui accepte de se former.
Le chrétien témoin c’est finalement l’homme qui à soif d’apprendre à prier pour devenir un chrétien actif de l’Église au milieu de mes frères dans le Christ.
Témoignage de Denis sur le parcours Alpha
Je suis né dans une famille athée. Quand vers 10/12 ans les premières questions existentielles me sont venues, la seule réponse que j’ai eu de mes parents a été : « On ne sait pas ». Les questions sont restées, d’autres sont apparues avec le temps, et vers 17 ans, j’en étais arrivé à considérer le monde comme totalement absurde, et dans ce contexte, le suicide comme une solution logique. Malgré tout, j’ai poursuivi mes études, mais quelques années plus tard les difficultés rencontrées n’ont rien arrangé à mon état ; à tel point que je n’ai même pas eu le courage de me présenter à toutes les épreuves auxquelles je m’étais inscrit. Je n’avais foi en rien, pas même en moi-même. Mais j’avais une dernière chance : je pouvais redoubler une seule fois et retenter ces mêmes examens l’année suivante. A ce moment là, je me suis posé cet ultimatum : sois j’arrivais à faire quelque chose de ma vie en obtenant un diplôme pour un métier dans le domaine qui me passionnait, et j’acceptais de ne pas avoir les réponses à ces questions existentielles ; soit je n’y arrivais pas et je me suicidais dès que les derniers résultats étaient connus et définitifs. Entre nous, aujourd’hui, je ne suis vraiment pas fier de cette démarche ni de mon état d’esprit de l’époque.
J’ai donc travaillé dès l’été comme si ma vie en dépendait (et elle en dépendait). L’année suivante, j’ai eu le soulagement d’apprendre que j’étais accepté là où je souhaitais continuer mes études. Bien que j’avais maintenant une perspective dans la vie et mis de côté toutes ces questions qui me torturaient, passé 4 à 5 mois d’euphorie, je sentais que ça n’allait pas si bien que ça.
Dans ma classe, je me suis lié d’amitié avec des catholiques (ce que j’ai su à posteriori, suite à nos discussions). Garçons et filles en provenance, tous, de diverses régions de France, tous loin de chez nous, formions une sorte de petite « famille » fraternelle. Parmi eux, j’ai eu de longues discussions avec mon ami, Pierre (qui cette année est devenu mon parrain), sur les réponses qu’il donnait, lui, à ces questions existentielles. Dans toutes les explications qu’il me présentait, je ne pouvais pas m’empêcher de le questionner sur le pourquoi, le pourquoi du pourquoi, etc. et remonter ainsi la chaîne des causes. Un soir, à bout (car finalement la foi, est-ce que ça peut seulement se démontrer ?) Pierre finit me dire : « Mais Denis ! Dieu existe et Dieu nous aime ! ». Il était tard je rentrai chez moi avec cette phrase qui résonnait dans ma tête.
Le lendemain je me suis dit : certes rien ne prouve qu’il existe et rien ne prouve que s’il existe, il nous aime. Mais, rien ne prouve non plus qu’il ne nous aime pas, ni qu’il n’existe pas. J’ai donc supposé ça : juste que Dieu existait et qu’il m’aimait, moi, pauvre être perdu dans un monde absurde.
En deux jours je sentais que j’allais déjà mieux, et, par l’effet même que ça me faisait de me persuader de son existence, ma foi en Dieu est née, vraiment ! Pierre m’a aussi présenté les évangiles, que j’ai lus, et dans lesquels la parole de Jésus m’a complètement subjugué. J’ai taché dès lors de suivre ce chemin.
Mais je n’ai pas pu, à cette époque, aller vers l’Église. Ça ne passait pas. Je percevais l’Église comme verticale (hiérarchique) et dogmatique (c’est comme ça, on ne discute pas), je ne voulais ni ne pouvais être une autre personne que moi-même afin de rentrer dans un moule, ça me semblait malhonnête.
Je suis donc resté de longues années ainsi, hors de l’Église, mais avec la parole de Jésus pour guide et la foi en un Dieu qui nous aimait. Ce qui m’a permis de me marier et d’accepter d’avoir des enfants (je n’aurais sinon jamais accepté de donner la vie à des êtres innocents pour qu’ils subissent eux aussi ce calvaire que je vivais dans ce monde absurde).
Il y a cinq ans, un accident de la vie est venu tour chambouler. Pour diverses raisons, j’ai atterri à Chartres, où je ne connaissais personne. Ce n’était pas facile d’être loin des enfants, des amis, avec en plus un travail assez prenant et stressant. Je me suis raccroché à ma foi en Dieu, mais la réalité restait vraiment dure à vivre. j’ai aussi prié la vierge Marie à la Cathédrale, sa présence m’a aidé et m’a encouragé à tenir bon.
Tout content, j’en ai parlé à Pierre qui m’a alors conseillé de suivre un Parcours Alpha, il devait bien y en avoir un d’organisé près de chez moi.
6 mois plus tard, le Parcours Alpha commençait à Chartres : en quelques semaines, il a démoli tous mes préjugés sur l’Église. Les sujets étaient abordés de façon factuelle, quasiment scientifique, tout ce qu’il me fallait, en clarifiant ce qui relevait des faits historiques et ce qui relevait de la foi. J’ai aussi découvert ce qu’était l’Esprit Saint, et ainsi pu mettre un nom sur une manifestation que j’avais déjà observée chez un père de famille catholiques ami et voisins de mes parents, personne qu’enfant j’admirais.
Enfin et surtout, j’ai rencontré une grande diversité de croyants, parmi les serviteurs mais aussi les autres invités. Ça m’a rassuré sur le fait que je pouvais être moi-même au sein de l’Église.
Ainsi, la suite logique du Parcours Alpha était le catéchuménat, qui m’a été nécessaire pour approfondir et éprouver ma foi, et enfin cette année, le baptême, première communion et confirmation.
Aujourd’hui j’ai la joie de continuer à servir au Parcours Alpha de Chartres, dans l’espoir de pouvoir aider d’autres à cheminer vers le Seigneur.
Chiffres clés 2024
Merci pour votre générosité !