Une vie à défendre à tous prix ?
Sur le parvis du Trocadéro, on a chanté et dansé la danse macabre, saluant comme un progrès la mise à mort de tant d’êtres humains innocents et sans défense.
234.000 pour l’année 2022 en France.
On a affirmé le droit des femmes à disposer de leur corps oubliant volontairement qu’elles portent le corps d’un autre. Mais cet autre que nous fûmes tous n’existe pas pour ceux qui réclament la liberté de le tuer et prétendent montrer à la face du monde le choix français comme un modèle d’avenir.
C’est oublier le désespoir des femmes qui n’ont pas trouvé d’aide, qui ont été contraintes sous la pression, qui pleurent en secret l’absence de cet enfant qu’elles n’ont pas allaité.
La vie n’a pas de prix.
Elle devrait toujours être défendue.
D’autres pensent qu’elle ne vaut rien et qu’on peut la détruire et la jeter, comme un déchet. Dormez sur vos deux oreilles, promoteurs de la culture de mort, car bientôt le mal-être sera tel que la société explosera. On ne reste pas impuni de tant de déni.
Heureusement, 72 députés et sénateurs ont voté contre cette loi. Ce nombre rappelle celui des 72 disciples de Jésus. C’est une minorité. Mais une minorité de gens libres de faire entendre une autre voix, celle de la vie naissante à toujours défendre.
Notre espérance est là, celle que tous ces petits voient la face de Dieu et qu’un autre monde adviendra bâti par des personnes qui chériront toute vie.
