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La mort de Nahel et les émeutes !

Un jeune homme, Nahel, est mort tué par un policier. Nul ne devrait perdre la vie par la violence. Nous prions pour lui et sa famille, le confiant à la miséricorde divine. Nous prions aussi pour ce policier, responsable de son acte, qui le regrettera toute sa vie.

Alors la France s’est embrasée, un spectacle dramatique et incompréhensible avec ces émeutes insensées. Comment comprendre ce qui s’exprime ? Les politiciens cherchent à éteindre le feu pour que l’été des fêtes et des festivals, du Tour de France cycliste, et de tant d’autres évènements sportifs ou culturels puisse se vivre normalement. Il ne faudrait pas oublier l’importance des touristes sur le PIB français. Les anciens disent : on leur a tout donné et ils mettent le feu !

La question à laquelle se heurte notre intelligence est celle-ci : quelle est la racine de ces maux, comment la désigner en vérité ? Ôter la racine est nécessaire pour restaurer ce qui doit l’être, pour guérir la source du mal afin que triomphe le bien.

On parle souvent de fraternité et de bienveillance. Comment redonner envie de vivre ensemble dans notre beau pays ?

Tous s’accordent à reconnaître que les causes, comme les racines, sont multiples et parfois protéiformes : le sentiment d’injustice ; l’incapacité à supporter les frustrations ; les abus du pouvoir et le besoin de posséder ; le refus de l’autorité ; le banditisme de la drogue; le désir d’aventures jusque dans l’extrémité de la violence, la solitude désespérante, et le mal-être dans la vie de beaucoup.

Notre société est comme ces vieux châtaigniers dont une partie est constituée de branches tordues et mortes. Le Christ a dit que l’on reconnaîtrait l’arbre bon à ses bons fruits. Il demeure tant de belles choses en France. Mais une part d’elle est morte, sans vie et sans sève, elle n’est plus connectée à la source du véritable amour. Elle vit sans Dieu et se perd dans une culture de mort qui offrira bientôt l’euthanasie et le suicide assisté.

« Au commencement, il y avait le souffle » dit la Genèse. Quel souffle redonnera vie à nos branches mortes, à nos ossements desséchés ? N’y a-t-il pas un homme qui a dit « venez à moi, vous tous qui peinez et je vous procurerai le repos ! » ?

Père Philippe Christory

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