Dans le village d’Houville (paroisse de l’Épiphanie), la crypte fermée depuis des décennies a été réouverte le 1er février 2020. Elle contient un puit et des peintures murales qui sont datées du XIIe siècle. Cette crypte est donc un lieu important dans l’histoire du village, un lieu de pèlerinage à Saint Léger, avec une source miraculeuse !
Houville, c’est aussi à la fin du XVIIe siècle la conversion de Célestine Paragot qui avec sa forte personnalité a su amener les villageois au Christ. Cette figure du village rencontre le Christ dans un temps de convalescence après une chute, et sa conversion attire de nombreuses personnes. L’église et le presbytère s’agrandissent, s’ornementent, et c’est ainsi, que Houville est connue sous le vocable d’Houville la Sainte ou encore : l’Îlot de sainteté.
La vocation du village se poursuit au XXe siècle, puisque le hameau (de 450 personnes aujourd’hui) offrira au Seigneur 8 prêtres et 8 religieuses, dont une se trouve à la Visitation. Pendant la guerre la crypte servira de refuge à l’arrivée des troupes allemandes, comme en atteste les initiales HF que François Heurtault inscrit en juin 1940.
Les religieuses nées à Houville (XIXe)
- Marie-Thérèse Moncelet (décédée jeune, sœur de la Visitation) ; elle est enterrée à la Visitation à Chartres, sœur de Madame Crinière d’Houville.
- Deux sœurs Lécuyer (sœurs du Père Michel Lécuyer, prêtre missionnaire au Cameroun) ; elles étaient carmélites.
- Deux autres sœurs du nom de Paragot (mais pas en famille avec Célestine Paragot) ; elles s’occupaient des malades.
- Thérèse Pasquier (son nom de religieuse sœur Elisabeth) de la communauté de la Sainte Famille qui vit à Douve-la-Delivrande.
- Solange Pasquier, qui était dans la même communauté que Thérèse, décédée, il y a quelques années.
Houville nous propose donc d’entrer dans la dynamique de la persévérance, de la confiance, de l’audace… et nous appelle à prier instamment pour les vocations sacerdotales et religieuses dont nous avons tant besoin.