C’est avec joie que les enfants préparent cette aventure, une belle journée en perspective pour les petits et les grands le 27 avril.
Les enfants construisent des bannières cousues par les mamans, répètent les chants.
Ils se préparent en découvrant l’histoire de Jeanne d’Arc, racontée par le curé de la paroisse, le père Sébastien Robert.
Au programme :
- marche le long de la Loire,
- chasse aux œufs au séminaire d’Orléans,
- découverte de la cathédrale d’Orléans
- messe spéciale pour la paroisse
- passage devant la maison Jeanne d’Arc
Une carte prière a été confectionnée pour cette occasion par le service communication.
JEANNE, épisode 1 : DE DOMREMY A CHINON
Quand Jeanne voit le jour (1412), la Guerre de Cent Ans ravage le pays depuis 75 ans !
Dans les campagnes, la misère est partout. « Guerre sans brûlement ne vaut pas mieux qu’andouille sans moutarde ». C’est dire…
Jeanne, elle, est touchée au cœur. Tout part de la compassion de Jeanne. Monte en elle le désir de servir. Ses voix l’appellent. Elle a alors 13 ans. Benoît XVI écrit : « A travers la voix de l’archange, Jeanne se sent appelée par le Seigneur à intensifier sa vie chrétienne et à s’engager personnellement pour la libération de son peuple ».
Elle prie, sa compassion grandit. Un beau jour, elle est prête, elle part. « Va, fille au grand cœur… ». Elle a 17 ans. Son père disait que le pays est alors comme une nef, un bateau, sans gouvernail. Il faut un chef. Elle part, elle traverse la France en guerre, l’insécurité est totale. Elle réussit. Premier miracle. La voici à la Cour…
JEANNE D’ARC, épisode 2 : DE CHINON A ORLEANS
De Domrémy, en Lorraine, Jeanne arrive à Chinon, en Touraine, où se trouve l’héritier du royaume, le Dauphin Charles : elle veut le faire couronner pour qu’il gouverne le pays et que cesse toute la misère.
Mais la France est coupée en deux : les Anglais au Nord de la Loire, les Français au Sud. Au milieu : Orléans ; les Anglais l’assiègent, Jeanne part la libérer… Le 8 mai : victoire ! Comment a-t-elle pu réussir ? Elle a forgé son caractère. Malgré des journées chahutées, elle essaie de mener une vie régulière, avec la prière du matin et du soir, à genoux, qui lui offre une assise solide. Cette exigence est son socle quotidien. Elle a façonné ses hommes. Elle veut les revêtir d’un équipement extérieur mais aussi intérieur : la droiture, le sens de l’honneur, la fidélité… elle recherche le meilleur en ses hommes et ravive leur cœur ardent !
Elle a tendu la main aux ennemis. Trois fois, elle écrit aux Anglais et leur propose une paix juste. Elle ne leur veut pas de mal, elle n’a pas de haine, elle cherche la paix. Jeanne garde la main tendue, sans relâche. Sous son armure de guerrière, il y a une force d’âme !
P. Sébastien Robert
La suite en mai … https://3paroissesendunois.fr/index.php/trait-dunois-st-paul2
