Saint Louis-Marie Grignion de Montfort
Qui était Louis-Marie ?
Il est né le 31 janvier 1673, à Montfort-sur-Meu et fut baptisé dans l’église Saint-Jacques (appelée aujourd’hui église Saint Louis-Marie Grignion de Montfort) sous le prénom de Louis. Il ajoutera plus tard à son nom celui de Marie à cause de son grand amour pour la Vierge. Louis-Marie ne passera que quelques mois dans sa maison natale et passera son enfance à Iffendic.
Remarqué pour sa bonté et son souci des plus pauvres, il sera ordonné prêtre à 27 ans. Son projet est « de faire le catéchisme aux pauvres de la campagne et de convertir les pécheurs par la dévotion à la Sainte Vierge ». Ensuite, il fut aumônier de l’Hôpital de Poitiers, il réunira certaines personnes pieuses et y constituera le noyau d’une communauté : « La Sagesse ». Il orientera ainsi une jeune fille, Marie-Louise Trichet, qui deviendra la première « Fille de la Sagesse ». Puis un peu plus tard il rencontrera Mathurin Rangeard, un jeune homme en projet de vie religieuse et sera le premier « frère Montfortain ».
Louis-Marie quitte l’hôpital en 1706 pour aller jusqu’à Rome à pied consulter le pape Clément XI. Il rêvait d’aller porter l’Évangile jusqu’aux Indes ou au Canada. Mais le pape refuse et reçoit en contre-partie un crucifix indulgencié et le titre de « missionnaire apostolique».
Le père de Montfort meurt en 1716 épuisé par la fatigue et les pénitences à Saint-Laurent-sur-Sèvre en Vendée. Plus tard, le Pape Jean-Paul II s’inspira de son “Traité de la vraie Dévotion”.
Église Saint Louis-Marie de Grignion
Dédiée à Saint Louis Marie Grignion et datant du XIXè siècle, elle est d’inspiration italienne avec son clocher en forme de campanile qui abrite la statue du Saint. On y trouve deux vitraux du chœur consacrés à Saint Louis-Marie, et le chemin de croix donné par l’Abbaye Montfortaine au moment de la fermeture du séminaire en 1966. Cette église, implantée sur une ancienne motte féodale a subi deux campagnes de construction qui sont perceptibles par les matériaux employés. La tour du clocher est élevée en pierre de taille de calcaire et le gros-oeuvre de la nef et du transept sont en moellons de schiste avec une corniche en brique. Elle fut restaurée à plusieurs reprises entre 1848 et 1886.
Famille montfortaine
L’Institut des Frères de Saint-Gabriel constitue l’une des branches de la famille montfortaine qui s’inspire de la spiritualité de Montfort.
Très présente à travers le monde, la famille montfortaine comprend :